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25 nov. 2018

Pérou (4) : des hauts plateaux du centre à la côte sud (9 au 18/11)

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Nous quittons Huancavelica en direction de Ayacucho avec un taxi partagé jusqu’à Rumichaca (3h de route pour 160 km), ce qui nous permet de redécouvrir avec plaisir les superbes paysages de la veille jusqu’à la laguna de Choclococha
Une courte pause dans ce pseudo village relai situé à 4000 m d’altitude qui nous permet de savourer un caldo de cordero à 2€ (soupe de légumes pomme de terre et mouton).
Encore 3 h de collectivo jusqu’à Ayacucho pour 150 km. On en prend encore plein les yeux tant les montagnes sont belles ! Nous franchissons de nouveau un col à l’altitude du Mont Blanc ! Les péruviens ont beaucoup de mérite pour construire des routes dans de telles conditions, la Cordillère c’est 2000 km à vol d’oiseau entre le nord et le sud du pays. On peut comprendre que l’entretien ait du mal à suivre ! 
Un village perdu sur les hauts plateaux à plus de 4000 m d'altitude sur la route entre Huancavelica et Rumichaca. Les conditions de vie sont rudes pour les quelques habitants.
Installé devant notre savoureux caldo de cordero, on se remet des 3 premières heures de route jusqu'à Rumichaca.
Encore une superbe route de montagne entre Rumichaca et Ayacucho. On franchit un col à plus de 4700 m d'altitude.
Dans notre collectivo déjà plein on prend sur quelques kms une bonne dizaine d'écoliers. On se retrouve à 30 dans un véhicule prévu pour 15! C'est aussi ça le Pérou!
Quelques écolières en attente d'un transport.
Ayacucho est une très belle ville fondée au moment de la conquête espagnole au 16eme siècle. Si comme dans toutes les villes du Pérou les abords sont peu reluisants avec toujours les mêmes constructions hétéroclites en briques, le centre autour de la classique place de armas est agréable avec de beaux restes d’architecture coloniale. La ville est en pleine effervescence et s’apprête à recevoir le président de la république pour fêter le bicentenaire de la bataille d’Ayacucho qui marque le début de l’indépendance du Pérou de la couronne espagnole.
Cela nous permet d’assister de nouveau après Lima à un défilé de groupes folkloriques locaux. 
La place de Armas de Ayacucho et sa cathédrale. La place est entourée de demeures coloniales à arcades.
de vieilles "indegenas" dans une rue du centre d'Ayacucho
Défilé de groupes folkloriques à Ayacucho pour les festivités du bicentenaire de la victoire contre les espagnols.

A l'occasion de la venue du président de la république, toujours le même discours, combattre la corruption, ce mal qui ronge tous les pays d'Amérique du sud, mais pas seulement!!
Ayacucho est la ville des retables, un artisanat exceptionnel qui montre dans de petites boites des scènes de la vie paysanne, culturelle et religieuse du Pérou. Les personnages sont réalisés en pâte à base de farine.
Une des belles rues de Ayacucho débouchant sur la place d'armes.
Un restaurant populaire très fréquenté par les locaux avec un menu du jour à 5 soles soit moins de 1,5€ pour une soupe, un plat du jour et une boisson!
Un détail de l'intérieur d'une des nombreuses églises d'Ayacucho.
Vendeuses de feuilles de coca aux abords du marché
L'église coloniale de Saint François d'Assise
Quelques prises de vue de Ayacucho
Visite d'un site cérémonial pré-inca Huari dans les environs d'Ayacucho. Les Huaris ont régné sur les hauts plateaux péruviens du Nord  au Sud du Pérou entre 600 et 1100.

Après Ayacucho, retour sur la côte à 6h de bus que nous effectuons en journée. Changement de décor et d’ambiance. On retrouve les touristes occidentaux en nombre et on nous aborde en anglais ! Une première étape de 2 nuits à Paracas, 300 km au sud de Lima, pour visiter les Iles Ballestas et la réserve nationale. Pas le choix, il faut prendre un tour avec une agence, ce que nous faisons avec Paracas Overland conseillée par Le Routard.
La Réserve Nationale est une vaste étendue désertique protégée qui couvre toute la péninsule de Paracas.

La plage de sable rouge, un des spots de la Réserve Nationale qui abrite aussi quelques colonies d'oiseaux.
Sur la plage de Paracas des méduses géantes. Un corps de 40 cm de diamètre et des tentacules de 1m!
Le trajet aller pour les Iles Ballestas (30 minutes environ) inclut une halte non loin du rivage pour admirer le fameux géoglyphe du Candélabre. Cet énorme dessin à trois branches, de plus de 150 m de long sur 50 m de large, est creusé dans le sable meuble d’une grande dune. Si l’on ignore qui l’a tracé et ce qu’il signifie, les théories ne manquent pas. Certaines le relient aux lignes de Nazca, d’autres en font un guide de navigation basé sur la constellation de la Croix du Sud, voire un symbole maçonnique ou un motif inspiré d’un cactus local aux propriétés hallucinogènes (dixit Lonely Planet!)
Une excursion de 2h AR depuis Paracas pour observer la formidable diversité de la faune des Iles Ballestas. Pas d'accostage mais on passe très près car la mer est suffisamment calme.
Des pingouins de Humboldt, des lions de mer, des oiseaux d'espèces variés...
et des grands pélicans. On dénombre sur l'île plus de un demi millions d'oiseaux!
Embarcadère pour le chargement de guano, déjection des oiseaux qui est un puissant fertilisant naturel. Il est aujourd'hui très réglementé mais au 19 eme siècle était très convoité par les puissances européennes notamment l'Espagne et le Royaume Unis.
Notre seconde étape côtière nous conduit plus au sud à Ica à 2h30 de bus de Paracas. Ica n’est pas en bord de mer mais un véritable ilot vert au milieu du désert. C’est un important centre agricole où l’on cultive asperges, coton, fruits divers mais c’est surtout la vigne qui domine. Centre viticole le plus important du pays, principalement des exploitations artisanales. Pas grand-chose à y faire si ce n’est visiter ces caves et déguster vins et pisco, nom donné à l’eau de vie de raisins au Pérou. Autre curiosité la lagune Huacachina et ses dunes de sable, une véritable attraction pour les touristes locaux et occidentaux.
Depuis le bus qui nous conduit de Paracas à Ica une vue sur l'immensité verte du vignoble d'Ica coincé entre les dunes de sable.
Dégustation de vin et de pisco dans une cave artisanale d'Ica. C'est pas mal mais pas encore au niveau des vins chiliens et argentins!!
La laguna de Huacachina et les dunes environnantes qui vont jusqu'à la mer. Les activités phares, un tour en buggy dans les dunes "écoduna"pas très écolo et la descente en surf ou sur sand board. On a souscrit à un city tour qui comprenait le buggy, on a testé c'est amusant!
Troisième et dernière étape de la côte sud, Nazca et ses fameuses lignes, à 2h30 de bus d’Ica. Dilemme, faut- il survoler les lignes en avion, attraction que tout touriste qui visite Nazca se doit parait-il de faire ? On se documente en consultant des blogs et le site de Voyage forum, les avis sont partagés. On décide de ne pas dépenser les 150€ à 2 pour la demi-heure d’avion et de se contenter :
-      d’une conférence remarquable en français au planétarium de Nazca qui explique les interprétations qu’a pu faire Maria Reiche une archéologue allemande suite à ses nombreuses années de recherche. 
-      D’aller sur site au nord de Nazca pour visualiser une partie de ces lignes et dessins depuis les miradors.
Poulailler industriel perdu en plein désert entre Ica et Nazca. Les péruviens consomment énormément de poulet!
Toute cette zone côtière du sud du Pérou fait partie du désert d'Atacama
Poterie de la culture de Nazca, une civilisation pré-inca dont l'apogée se situerait entre 450 et 600 de notre ère.
Nazca porte un véritable culte à Maria Reiche l'archéologue allemande qui a investigué pendant 40 ans pour comprendre la signification de ces lignes et figures. 
Son combi VW exposé au musée qui porte son nom, avec lequel elle a parcouru le désert pour ses recherches. On aime bien les combis VW ça nous rappelle le notre aménagé en camping car acheté en 1975!!
Le site de Cahuachi, vestiges d'un centre cérémonial Nazca, toujours en cours de fouilles.
Autre curiosité à Nazca, le cimetière de Chauchilla. On y a découvert des momies datant de l'an 1000 environ, réparties dans le désert qui ont été regroupées dans un cimetière.
Le site du cimetière à 30 km au sud de Nazca
Le Cerro Blanco de Nazca, la dune la plus haute du monde qui culmine à 2078m avec un dénivelé de 1176m!
Aqueduc souterrain de Cantallo datant de l'époque Nazca et toujours utilisé actuellement pour l'agriculture. Pour le nettoyer on y accède par un chemin en spirale. 
On observe depuis un mirador les lignes de Palpa au nord de Nazca. Ces géoglyphes représentent un groupe de 8 personnages dessinés sur une colline il y a 1500 ans.
Les géoglyphes de Nazca vu depuis le mirador. On remarque une des figures coupée par la panaméricaine. Les lignes s'étendent sur une plaine aride de 500 km2. 800 lignes droites, 300 figures géométriques et environ 70 dessins d'animaux et de plantes.
Quelques figures de Nazca représentées sur la place d'armes de Nazca. Singe, colibri, condor, araignée....
Après ces 3 jours à Nazca , 9h de bus de nuit pour rejoindre Arequipa notre prochaine étape que nous traiterons dans un prochain reportage.

18 nov. 2018

Perou (3) : de la Cordillera Blanca aux hauts plateaux du centre (31/10 au 8/11)

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Une toute petite étape pour nous rendre à Yungay, seulement 1/2h de collectivo, mais nous tenions à faire un stop dans cette petite ville qui a connu un passé tragique. En 1970 un tremblement de terre de plus de 8 sur l’échelle de Richter a entrainé l’effondrement d’un pan entier de la montagne Huascaran qui a enseveli totalement la ville. Bilan effroyable, 25000 morts et seulement quelques centaines de survivants! Aujourd‘hui tout l’espace recouvert baptisé Campo Santo est un lieu de mémoire que nous voulions visiter. Sur les décombres a été implanté une immense roseraie dominée par le majestueux Huascaran, le plus haut sommet du Pérou qui culmine à 6768 m que nous avons la chance d’apercevoir. En cette saison il est plus souvent recouvert de nuages ! 
Lors de cette visite nous croisons un sympathique couple de français qui parcours tout le continent américain de l’Alaska à la Terre de feu en Land Rover aménagé. L’occasion d’échanges intéressants sur cette belle aventure.
Le soir, ambiance festive dans la ville, c’est halloween ! Des hordes d’enfants plus ou moins bien déguisés circulent dans les rues et prennent d'assaut les commerces et restaurants pour réclamer leurs sucreries !

Le marché de Yungay nous donne l'occasion de croiser des femmes vêtues de leur tenue traditionnelle



La nouvelle place centrale de Yungay. La ville a été entièrement reconstruite à quelques km de la ville ensevelie.
Le mémorial du Campo Santo, sa roseraie et au fond le Huascaran
Suite à la catastrophe, une statue du Christ a été érigée à l'emplacement du cimetière épargné car  construit sur une bute!
Le Huascran et ses 2 sommets Nord et Sud 6768 m point culminant du Pérou qui domine Yungay.
Aldo en quête d'une bouteille d'eau. Au Pérou, l'eau du robinet n'est pas consommable!
Huaraz est notre dernière étape dans la Cordillera Blanca à 3100 m d’altitude. On s’installe pour 2 nuits dans un petit hôtel tout neuf qui donne sur une charmante petite place piétonne bordée de restaurants. On change d’ambiance, la ville est très touristique, sorte de petit Chamonix péruvien, On est en basse saison et on imagine aisément ce que cela doit être en juillet et août lorsque les touristes montagnards occidentaux envahissent la région pour pratiquer le trek et l’andinisme ! C’est le long WE de la toussaint et les touristes péruviens sont nombreux, Lima n’est qu’à 400 km !

Nous effectuons 2 excursions par l’intermédiaire de notre hôtel. La 1ere à Chavin de Huantar à 110 km de Huaraz, site archéologique inscrit au patrimoine mondial depuis 1985. La culture pré inca Chavin est considérée comme une des plus ancienne du Pérou et prospéra entre 1200 et 500 avant JC. Le site comporte une série de temples, en forme de pyramides tronquées, construits à différentes époques. Notre guide excellent nous explique l’essentiel de ce que nous voyons, sans cela la visite n’offrirait guère d’intérêt. Pour aller sur Chavin nous passons de l’autre côté de la Cordillera, franchissant un col à 4500 m d’altitude par une route superbe. 
La route entre Huaraz et Chavin longe les pics enneigés de la  Cordillera.
ainsi qu'une lagune à 4000 m d'altitude.
Le site de Chavin de Huantar inscrit au patrimoine mondial. Ces temples pyramidaux auraient été construits entre 900 et 700 avant JC au moment de l'apogée de cette civilisation.
les murs étaient  ornés de têtes-clous (pierres sculptées en forme de tête humaine combinée avec des traits d’animaux.
Exemples de têtes clous exposées au musée du site.
le style menaçant typique de Chavín, représentant un humain  à la dentition acérée comme celle d’un félin.
Le lendemain la seconde excursion nous mène jusqu’au glacier Pastoruri à plus de 5000 m d’altitude et à 70 km au sud de Huaraz. Mais nous quittons Huaraz beaucoup trop tard, sommes trop nombreux, plus d’une vingtaine dans un mini bus, et pour corser le tout le temps est épouvantable, il tombe du grésil! 2 petites heures de marche aller et retour à la queue leu leu sur un chemin dallé au milieu de centaines de touristes, c’est franchement pas la montagne que nous aimons ! 
Un point positif toutefois, un arrêt en cours de route pour admirer des puyas raimondi, une plante exceptionnelle qui ne pousse qu’au Pérou entre 4000 et 4500 m d’altitude. Cette plante n’a qu’une seule floraison et se développe sur un temps très long entre 70 et 100 ans ! Son inflorescence peut atteindre 12 à 15 m de haut et contenir des milliers de fleurs butinées par les colibris. Malheureusement pour nous la dernière floraison remonte à 2 ans.


Les Puyas raimondi


La montée au glacier Pastoruri
Ambiance carnaval à Huaraz; des jeunes défilent autour de la place centrale avec de grosses figurines!

Pour rejoindre les hauts plateaux du centre nous avons 2 options. La 1ere en faisant des sauts de puce entre village et petites villes en bus et collectivos. La seconde beaucoup plus rapide et plus sûre consistant à prendre un bus de nuit entre Huaraz et Lima, 8 h de trajet, puis à enchainer par un bus de jour de Lima à Huancayo 7h de trajet. Nous choisissons cette dernière et chance, les quelques heures matinales passées à Lima dans le Centro nous permet d’assister à un défilé de groupes folkloriques de la vallée de Cusco qui vivent à Lima.

Installés pour 8h de trajet de nuit entre Huaraz et Lima sur un siège confortable de la compagnie Movil Tours qui s'incline à 160°.
A Lima de bon matin autour de la place centrale une procession en l'honneur d'un saint qui a lieu une fois l'an
et pour leur faire concurrence un défilé de groupes folkloriques de Cusco vivant à Lima!


Nous repartons à l’assaut de la Sierra à destination de Huancayo à 3200 m d’altitude, par une route sinueuse au trafic intense et devons franchir un col à 4500 m sous la pluie et le brouillard ! Nous voulions faire la route de jour, installés sur nos sièges panoramiques pour profiter du paysage mais vu les conditions c’est raté !!  

Huancayo en soit n’a pas grand intérêt, c’est une grande ville très commerçante, mais notre chaleureuse hôtesse à la Wayta Pousada, une journaliste franco péruvienne ayant vécu 30 ans à Paris, est pour nous une mine d’informations sur le pays. Sur ces conseils nous organisons une excursion aux alentours vers une lagune et des ruines et le lendemain matin visitons le marché de gros exceptionnel par ses dimensions et la variété des produits vendus.

Scènes de vie rurale dans la campagne autour de Huancayo

Encore des ruines pré-incas dans les environs de Huancayo!
Déjeuner champêtre à proximité de la  lagune. On mange de la truite comme très souvent dans la Sierra accompagnée d'une sorte de bière de maïs fermenté.
La moindre parcelle de terre est cultivée.
Au marché de Huancayo on découvre un nouveau fruit, le tambo, un peu le goût du fruit de la passion en plus acide!
Quelques scènes du marché de Huancayo.
Après un marché bondé, un supermarché désert!
La gare de Huancayo. Nous voulions tenter l'expérience du train au Pérou pour aller à Huancavelica. Malheureusement le train ne fonctionnait pas à cause de travaux sur la voie!!
Notre maison d'hôte à Huancayo, la Wayta pousada, un petit jardin intérieur et une hôtesse charmante! 

Nous poursuivons notre route sur les hauts plateaux du centre vers la petite ville de Huancavelica à 3700 m d’altitude et à 4 h de route de Huancayo, magnifiquement située au milieu de hautes montagnes.Nous avons une pensée émue pour Emilien et XinHan qui 6 ans auparavant circulaient en tandem sur ces routes exigeantes lors de leur tour du monde. Ils avaient beaucoup souffert!

 C’est la région la plus pauvre du Pérou. C’est aussi de cette région qu’a démarré dans les années 80 le mouvement révolutionnaire maoïste du sentier lumineux. Nous logeons pour 3 nuits dans un hôtel banal, sans charme mais fonctionnel, tout près de la place centrale en cours de restauration.


La route entre Huancayo et Huancavelica. De nombreuses petites parcelles cultivées.
Les maisons servent toujours de support de propagande électorale. On ne sait pas si les symboles ( lama, arbre, goutte d'eau) ont une relation avec le programme des candidats!!
La place centrale de Huancavelica est bordée de maisons coloniales témoignant du riche passé de la ville fondée au 16eme siècle.
La cathédrale et les églises de Huancavelica
Une rue de Huancavelica. Les maisons sont construites en adobe.
Des habitantes dans leur tenue traditionnelle.
La façade de notre hôtel 3 étoiles typique des constructions péruviennes modernes!!!
Une belle rando de 4h AR depuis Huancavelica jusqu'à la mine de mercure abandonnée depuis le début des années 80 qui à fait la richesse de la ville du temps des incas et au moment de la colonisation espagnole.

Les installations désaffectées de la mine de Santa Barbara à 4300 m d'altitude.
La vieille église du village de la mine
Nos premiers alpagas!
La route entre Huancavelica et la laguna de Choclococha est dans un état déplorable mais les paysages sont somptueux. On franchit un col à 4825 m. C'est notre plus belle route au Pérou à ce jour. 
La lagune et le village fantôme de Choclococha évacué de ses habitants en 1950 à 4600 m d'altitude.
Pause déjeuner dans le petit village de Santa Ines sur l'altiplano à 4700 m. Le plus souvent le menu du jour est l'équivalent de 2€ avec 1 entrée souvent une soupe excellente, un plat de résistance et une boisson! On ne se ruine pas pour manger au Pérou!
Nous poursuivons notre route sur les hauts plateaux en direction de Ayacucho un peu plus au sud mais cela fera l'objet du prochain reportage.