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25 mai 2011

Les iles du Cap vert: Boavista et Santo Antao

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Boa Vista notre 1ere étape au Cap Vert(6 au 9/05)

3eme ile de l'archipel du Cap Vert,de forme arrondi, 40 à 50 Km de diamètre, la plus proche au large du Sénégal à environ 500 km. C'est une ile encore sauvage, véritable désert au milieu de l'Atlantique.
L'aridité du climat explique sa végétation constituée de cocotiers et palmiers.
Le paysage est composée de dunes de sable blanc et de plaines caillouteuses.Son littoral aux eaux turquoises est bordé d'immenses plages de sable blanc.
Autrefois riche de ses salines,aujourd'hui les gens vivent de la pêche, d'un peu d'élévage de chèvres et du tourisme qui s'y développe trop rapidement, les grands investisseurs hôteliers européens construisant de grands complexes pour attirer les touristes avides de grandes et belles plages!
Ce n'est pas une ile propice à la randonnée. Nous l'avons découverte en 3 jours de circuits en pick up en compagnie d'un couple d'italien et nous y avons apprécié ses plats de poissons tout frais péchés.

Ce qui malheureusement fait rêver les grands investisseurs hôteliers: de grandes et belles plages sauvages de sable blanc avec quelques cocotiers et une mer turquoise!




La population est chaleureuse et nous craquons devant ces jolies petites frimousses avenir du pays!
 Les hommes pêchent, les femmes vendent les poissons sur le marché: une activité majeure sur Boa Vista.
Autre  activité importante, les provisions d'eau, ressource rare qu'il faut économiser.
Le manque d'eau est fatal pour la végétation comme en témoigne ses  palmiers et le désert est présent partout sur l'ile!


Dés qu'il y a un peu d'argent , les façades des maisons de village se colorent!
Une rue et une place de Sal Rei la ville principale de l'Ile.

Une des curiosités touristiques de l'ile: l'épave du Santa Maria bateau espagnole échoué en 1968.

On poursuit par 15 jours à Santo Antao (10 au 24/05)

2eme de l'archipel par sa superficie, 43 par 24 km, très montagneuse, cette ile est un paradis pour la randonnée car les villages et les vallées sont reliés par des dizaines de km de chemins pavés. L'agriculture en est l'activité principale.
 Chaque parcelle de terre arable est cultivée en terrasse,principalement la canne à sucre, le maïs, les bananes et comme aliments de bases, manioc, ignames, arbres à pains , patates douces et haricots secs.
Les arbres fruitiers sont aussi très présent, papayers,cocotiers et manguiers.
La pêche se pratique de façon artisanale dans quelques petits villages cotiers.

Cette ile surprend par le contraste entre la végétation et les terres arides.
C'est la plus arrosée de l'archipel. Autour de 1000m on y trouve même des forêts de pins, d'eucalyptus, de mimosas jaunes pailles au parfum ennivrant...mais pas autant que le grogue , appellation locale du rhum, que nous avons dégusté chaque jour!
La population du noir au metis en passant par le presque blanc est trés accueillante. Les habitants parlent un créole à base de portugais. Le français et l'anglais, appris au lycée, sont un peu pratiqués facilitant les échanges.

Accompagné de notre guide cap verdien John pendant 9 jours nous avons exploré l'ile à pied, découvert ses paysages fantastiques, rencontré les gens, savouré sa cuisine traditionnelle à base de poissons frais accompagnés le plus souvent d'haricots secs, riz, bananes et papaye.

Nous terminons par 4 jours seul dans un petit village de pécheur isolé à l'ouest désertique de l'ile, Tarafal,difficilement accessible par une piste de terre,  dans une pension chaleureuse en bord de mer tenues par des allemands.
Immergé dans ce village de 1000 habitants avec seulement 2 autres touristes  allemands, Regina et Andreas avec lesquels nous sympathisons , nous partageons notre temps entre baignade, petites randos, échanges avec les villageois et repos nécessaire!
Nous arrivons à Porto Novo seul port de Santo Antao à 1h de bateau de Sao Vicente
Les élèves d'un lycée en uniforme comme partout au Cap Vert.Tous les enfants sont scolarisés.
Une occupation majeure pour les femmes: cueillettes et tri des haricots, base de l'alimentation avec le riz qui lui est importé.
La 1ere route qui traverse l'ile sur 36 km date de 1960, 13 ans de construction,toute en pavés. Point de vue à 1200 m.
Le cratère de Cova à 1200 m entièrement cultivé.
La vallée de Paul que nous avons descendue jusqu'à la mer où les cultures en terrasses façonnent le paysage comme partout dans l'ile.
Un détail du chemin pavé.Remarquable fait au temps de l'esclavage,la main d'oeuvre n'était pas chère! Mais ils sont toujours entretenus par les collectivités locales.
A 1000 m des forêts de mimosas jaune paille embaument les sentiers.
Préparation des terrasses et du système d'irrigation.
Dans les villages, encore de nombreuses maisons aux toits de chaume.
Terrasses cultivées et plantations de canne à sucre.


De jolis sourires!
La canne à sucre est transportée à la distillerie: elles sont nombreuses sur Santo Antao réputée pour la qualité de son grogue.

Toutes les routes de l'ile sont faites en pavés! 
Le ravitaillement en eau!
Une sobrada; ancienne maison coloniale portugaise.
Les fruits de l'arbre à pain , un des aliments de base de la cuisine, délicieux!
La vallée de Caibros


Le tri des poissons au retour de pêche!
Le sentier côtier ,ouvrage impressionnant taillé dans la falaise.
Les boeufs enccore parfois utlisés pour presser la canne à sucre.
Les pics acérés de la Ribeira de las Patas

 Une petite soirée en famille avec John ,notre guide, sa mère et sa fille.

 
La baie de Tarafal pour se reposer!
Mais le repos celà se mérite: 2 heures de pick up sur une piste épouvantable pleine de poussière... et à l'arrivée
Aldo est devenu métis!

Heureusement tout celà est compensé par une villégiature des plus agréables avec un buffet de poissons différents chaque soir!

8 mai 2011

En Galice pour accueillir Joris

Dimanche 1er Mai 21h, Joris entre au port de Pobra do Caraminal (Galice) aprés 76 jours de traversée en solitaire depuis Ushuaia!
Un moment fort en émotion après une telle aventure. Ces derniers jours étaient trés long et nous étions joyeux de pouvoir enfin le serrer dans nos bras et Joris de retrouver la terre!

Timoun et Joris avant d'atterrir au port de Pobra do Caraminal...
et ultime moment avant de toucher terre!
On l'accueille avec des rameaux de genets symbole de porte bonheur en Galice en ce 1er mai
et entre deux mamans ,la sienne et Erika celle de Timoun!

Auparavant ,nous avions rejoins Pobra do Caraminal en une semaine par la cote Atlantique espagnole, côte Basque puis Cantabrique et enfin Galice.Ces régions d'Espagne à forte identité culturelle mérite le voyage et n'ont rien à voir avec la côte méditéranéene espagnol au tourisme de masse international et saturée de béton !
Ici des villes et villages qui ont su préserver leur centre historique , des plages sauvages superbes.

La place centrale de Hondaribia petite ville sur la côte basque juste aprés la frontière.

 Les falaises rocheuses de Rumaia toujours sur la côte basque

Une rue dans le centre ville historique de Ondaroa ,sur la côte basque.Les drapeaux indépendentistes basques pendent aux balcons.
On ne peut pas traverser Bilbao sans faire une halte au musée Guggenheim. L'architecture est remarquable et les expos toujours intéressantes.

La ville de Santillana del Mar aprés Santander sur la côte Cantabrique est un petit bijou d'architecture du moyen âge. Une véritable ville musée où l'on se promène avec beaucoup de plaisir.
Le port de Llanes et ses surprenants blocs de béton peints.

Des plages plus belles les unes que les autres.
Le centre ville de Viveiro en Galice qui se caractérise par ses maisons tapissées de verrières particularité architecturale des villes galiciennes.
La côte galicienne prés du cap finistère.
Ruine d'un château celtique sur la côte galicienne prés de Pobra do Caraminal
Erika et Erich, les propriétaires de Timoun, nos sympathiques hôtes pendant les quelques jours passés à Pobra do Caraminal. Sur le quai en attendant Joris.