Nous atterrissons à San José, petite capitale de
300 000 habitants d’un petit pays, le Costa Rica, 11 fois plus petit que la France et un peu moins de 5 millions d’habitants.
C’est aussi l’un des pays les plus développés et les plus riches d’Amérique
latine. Durant notre trajet d’une
demi-heure en taxi entre l’aéroport et notre hôtel, nous nous croyons de retour
en Europe ; taxi neuf, voitures récentes circulant sur une large
autoroute, grandes avenues en arrivant dans la ville, tout paraît net et bien
entretenu et même le prix de la course nous rappelle que ne nous sommes plus au
Guatemala !
Contrairement à ses voisins d’Amérique Centrale, le Costa
Rica est un pays paisible et stable, sans armée depuis 1949, dont l’économie
est dopée par une forte activité touristique, à majorité nord -américaine, qui
devance l’agriculture et l’industrie. C’est aussi un pays qui est fier de sa
politique écologique avec un objectif ambitieux : être le premier pays au
monde à atteindre la neutralité carbone en 2021 pour le bicentenaire du pays.
Le pays a compris qu’il lui fallait préserver à tout prix son fabuleux
patrimoine naturel, sa biodiversité animale et végétale la plus riche au monde
rapportée à sa superficie.
Mais tout n’est pas idyllique dans ce pays : 20% de
la population vit en dessous du seuil de pauvreté, les bidonvilles se
développent autour de San José dû notamment à une forte émigration provenant du
Nicaragua, le pays voisin. Les ticos, nom familier des costaricains, n’aiment
pas les nicas, nom familier des nicaraguayens,
les accusant d’être à l’origine de l’augmentation de la délinquance dans
le pays. Vu le coût de la vie, à peine inférieur à la France, on s’attend à ce
que les salaires soient du même ordre. Ils sont en réalité 3 fois moindres! Les touristes et les nombreux étrangers vivant
dans le pays seraient à l’origine de la vie chère !
Nous passons un jour à San José dont le centre s’explore
facilement à pied. Rien de remarquable
mais il est agréable de se promener entre la place de la culture bordée par le theatre
national, bâtiment de 1897 le plus célèbre de San José, et la place de la
démocratie construite en 1989 pour le centenaire de la démocratie costaricaine.
Cette place est bordée par 2 beaux musées, le musée national du Costa Rica, que
nous ne pouvons pas visiter, c’est le jour de fermeture, et le musée de Jade.
Dans un édifice flambant neuf ouvert en 2014, ce musée possède la plus grande
collection au monde de jades précolombiens. Bien agencé et très pédagogique
nous y passons 2 bonnes heures.
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| A San Jose, la place de la démocratie et le musée national établi dans une ancienne forteresse. |
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| Beaucoup de "Street Art" dans les rues de San José |
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| Un bâtiment administratif dans une ancienne demeure . |
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| Le kiosque à musique de la grande place de San José |
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| Théatre "art nouveau" érigé en 1928 |
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| Façade néoclassique du théatre national construit en 1897 par un architecte italien... et les taxis rouges de San José! |
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| Au Musée de Jade, poterie précolombienne (entre 500 et 900 après JC) |
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| "Le temple de la musique" sur une des places de San José. |
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| Edifice historique tout en métal. Fabriqué en Belgique au début du XXeme, tous les éléments furent acheminés en bateau et montés sur place. |
Nous quittons San José en bus confortable pour Cahuita
sur la côte caribéenne sud. Nous concentrons nos 2 petites semaines sur cette
région que l’on nous a recommandée pour être la plus authentique du pays. Nous
éviterons la côte pacifique, très touristique et fréquentée par les surfeurs
américains.
La côte caribéenne fut longtemps délaissée par les colons
espagnols. Le boom des exportations de café vers l’Europe nécessita la construction d’un port et d’une
ligne de chemin de fer pour son acheminement depuis les vallées centrales dans
les années 1870. L’arrivée de milliers d’anciens esclaves jamaïcains en quête
de travail allait déterminer l’influence caribéenne.
Nous passons 7 jours à Cahuita , gros village de 8000
habitants sur la côte sud, melting-pot culturel de descendants de l’émigration
jamaïcaine et d’occidentaux nord- américains, italiens, allemands et récemment
français venus s’y installer pour tenir hôtels et restaurants. On séjourne un
peu à l’écart du village près d’une longue plage de sable noir battue en
permanence par les vagues dans lesquelles on se fait brasser lors de superbes
baignades. Le parc national est à proximité et nous permet de faire une
agréable rando de 8km dans la forêt tropicale humide qui borde la côte et
d’apprécier sa faune et sa flore uniques. Les touristes « ticos »
sont nombreux, c’est la semaine sainte, une des 2 semaines de congés que les
costaricains ont par an, l’autre semaine pour Noël.
Nous nous déplaçons d’une trentaine de km plus au sud
pour 3 nuits au « Tucan jungle lodge » tenu par un couple
d’allemands. Des bungalows confortables en pleine jungle à 1 km de la mer. L’occasion
d’entendre de multiples oiseaux, d’apercevoir haut perché dans les arbres, le
toucan, une maman paresseux et son bébé, et de visiter le « Jaguar centro
de rescate » refuge animalier où sont soignés des animaux orphelins ou
blessés avant de les réintroduire dans leur milieu naturel.
Une excursion très intéressante d’une journée avec un
guide pour visiter une communauté amérindienne Bribri, qui occupe le territoire
depuis l’époque précolombienne. Nous découvrons avec un chaman comment cette
communauté se soigne avec les plantes de la forêt, l’architecture de leur
habitat traditionnel et leur langage.
Une visite dans une autre famille pour assister à la
fabrication artisanale du chocolat, une des activités traditionnelles Bribri.
Nous effectuons à pied les 12 km qui nous séparent de
notre dernière étape caribéenne à Manzanillo, petite bourgade tout au bout de
la route à l’écart des circuits
touristiques. 2 jours à profiter de ce lieu tranquille donnant accès au parc national
Gandoca , forêt tropicale humide bordant la mer, frontalier avec le Panama.
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| "Playa negra" à Cahuita sur la côte Caribéenne sud. |
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| Un des oiseaux remarquables du parc national de Cahuita, 25 cm environ. |
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| Dans le parc national de Cahuita |
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| Au large du parc de Cahuita |
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| Fleur remarquable de la famille des bananiers |
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| Une fleur dans le parc de Cahuita |
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| Dans le jardin de notre hôtel, utilisation artistique du pneu! |
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| ne des 3 célèbres grenouilles du Costa Rica. Celle ci d'une taille de 3cm est venimeuse par contact avec sa peau. |
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| Grenouille aux yeux rouges. Celle ci est inoffensive! |
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| et la 3eme grenouille du Costa Rica, taille 1,5 cm mais interdiction de la toucher car également venimeuse par contact avec la peau |
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| A Cahuita le bungalow où nous avons passé 5 nuits. Temps partagé entre baignade, balade et observation de la faune, oiseaux, paresseux, toucans... |
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| Notre 1er paresseux accroché dans un arbre à 20m du sol. |
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| Dans le même arbre, un magnifique iguane de plus d'un mètre. |
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| La rue principale de cahuita , bourg de 8000 habitants. |
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| Une maison typique de la région caraïbe, planches de bois, toit en tôle et légèrement surélevé du sol. Il pleut beaucoup dans la région! |
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| La région de Cahuita concentre une grande partie de la population noire, 3% de la population du Costa Rica. 94% est d'origine hispanique ou métisse et 1% d'origine amérindienne. |
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| Notre chambre au Toucan Jungle lodge à Cocles. En pleine nature et à 1 km de la mer. Tenue par un couple d'allemands. 50$ la nuit. |
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| La jungle depuis notre hébergement au "Toucan jungle lodge". Tôt le matin, chants d'oiseaux et singes hurleurs! |
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| Durant notre séjour au Tucan lodge nous nous sommes déplacés avec cet engin sans frein ni vitesse et pesant 1 tonne! |
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| Un bébé fourmilier au "Jaguar centro de rescate" refuge animalier où sont soignés des animaux orphelins ou blessés avant de les réintroduire dans leur milieu naturel. |
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| Vipère que l'on rencontre assez souvent dans les arbres de la jungle. En cas de morsure on dispose de 4 h maxi pour injecter un serum anti venin! |
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| A défaut de Jaguar, un bébé marguet, un des rares félins qui subsistent encore dans les forêts costaricaines. |
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| Couple de petits perroquets |
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| Habitat traditionnel Bribri, un des 2 groupes amérindiens qui occupent le territoire de la région caraïbe depuis la période précolombienne. Aujourd'hui elle sert au Chaman pour soigner les populations locales et aussi accueillir les touristes! |
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| Un fruit coque surprenant qui pousse à même le tronc. Utilisé par les Bribri pour faire récipients et objets décoratifs. |
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| Cabosses de cacao à différents stades de maturité. |
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| Les fèves fraîches de cacao. Délicieux! |
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| Torréfaction du cacao au feu de bois chez une famille Bribri. |
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| Démonstration du process de production de poudre puis de pâte de cacao à partir des grains torréfiés. |
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| La cuisinière et notre guide |
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| Repas pris chez les Bribri dans une feuille de bananier. Yuca, banane plantin, patate douce, quelques légumes et un peu de poulet et de riz dans une sauce coco. Excellent! |
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| Une maison traditionnelle Bribri avec une touche de modernité! |
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| Balade dans la jungle. Une passerelle suspendue pour franchir le rio. |
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| Une sortie d'école à Manzanillo. Les enfants s'arrêtent devant la mare pour voir... |
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| un caïman. |
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| Echantillonnage!! |
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| La plage de Manzanillo |
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| La côte caribéenne dans la réserve Gandoca qui s'étire entre Manzanillo jusqu'à la frontière du Panama. |
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| dans la jungle des lianes étonnantes. |
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| Sentier dans la jungle |
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| Au milieu du sentier, entre 2 arbres souvent ce type d'obstacle! |
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| Un gros papillon de 15 cm d'envergure vient se poser sur Aldo! |
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| Coupe d'un Ceiba (fromager) fréquent dans la jungle pouvant atteindre 40 m de hauteur. |
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| Une espèce d'orchidée qui pousse sur de grandes tiges, la fleur nationale du Costa Rica. |
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| La grande plage de Manzanillo |
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| Une maman paresseux et son petit. 6 mois de gestation et un bébé tous les 2 ans. |
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| Le jardin de notre dernier hébergement "Piscina Naturale"sur la côte caribéenne à Cahuita. La mer arrive par un étroit chenal entre de vieux coraux. |
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| On ne connaît pas son nom mais on l'a vu très souvent à Cahuita. |
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| Enfin un toucan à l'état sauvage. On les entend mais ils sont toujours difficiles à voir haut perché dans les arbres à 30 m du sol. |
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| Incroyable, le voilà pas qu'il vient se poser seulement à quelques mètres de nous! Superbe récompense pour notre dernier jour sur la côte! |
Une dernière journée à San José et découvrir un peu plus
cette ville avant le long voyage retour ce lundi soir via Houston (Texas) et
Francfort pour une arrivée à Lyon
mercredi en début d’après- midi, 30h de
voyage dont 15h de vol!
Nous avons qu'une vision très partielle du pays mais sa
faune et sa flore préservées nous ont enchantés. Aux dires de tous, c’est le
principal attrait du pays, mais ça se paye car la vie est chère !
Pour terminer quelques clichés pris ce dernier jour à San José.
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| Dans la grande rue piétonne de San José, est ce la vision prémonitoire d'un artiste sur la femme costaricaine! |
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| Devant la banque centrale du Costa Rica à San José. Joli sculpture mais pas d' information sur sa signification. |
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| les Ticos sont créatifs! |
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| Le vieux bâtiment des postes et télécoms dans le centre de San José. |
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| La petite gare de San José début du XXeme. Seul un train circule en semaine pour relier 2 villes proches. |
NB: Vous avez sans doute remarqué que nous avions souvent des ciels rosés. Ce n'est pas la couleur naturelle du ciel mais un défaut aléatoire de notre appareil suite à une chute!
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