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4 mars 2015

Guatemala (2): De Copan au rio Dulce (du 17 au 27/02)

Cliquez sur ce lien pour afficher la carte et nos étapes


Juste après la frontière du Honduras, Copan est une des cités importantes de la civilisation maya. Depuis Antigua, 5 heures de mini bus nous sont nécessaires pour atteindre Copan Ruinas, jolie bourgade de 10000 habitants aux portes des ruines. On est surpris de la relative prospérité des lieux et  des niveaux de prix plutôt élevés, quand on a en tête que le Honduras est un pays pauvre, mais le site classé au Patrimoine mondial attire de nombreux touristes et contribue au développement économique de la région.
En tant qu’étrangers il faut débourser 20 Euros  par personne pour accéder aux ruines et au musée mais la beauté du site et la finesse des sculptures exposées, les plus belles du monde maya,  en valent la peine.  Nous y passons la journée et parcourons à pied une douzaine de km entre le site principal et les sites annexes.

La place centrale du site de Copan qui regroupent l'ensemble des stèles exposées. La présence humaine date de 1200 avant JC mais l'apogée de Copan se situe entre 250 et 900 après JC.
Les stèles de Copan font partie des sculptures les plus élaborées du monde maya (613- 738 aprés JC). Ici le roi "Lapin 18" !
Terrain de jeu de balle, le divertissement favori des mayas!
Un temple
Escalier des hiéroglyphes. 63 marches retracent à l'aide de plusieurs milliers de glyphes l'histoire de la royauté de Copan (763 après JC). Il est recouvert d'une bâche pour le protéger des intempéries.
Détails de glyphes sur une stèle qui racontent une éclipse solaire!
Une tête de gouvernant maya perdue dans le site!
Un Autel
La "poésie" d'un site maya perdu dans la végétation!
De splendides bas reliefs d'un autel représentant les 16 grands rois de Copan
L'acropolis, ensemble de temples qui était le coeur spirituel et politique du site réservé à la cour et aux nobles. Ici se déroulaient les cérémonies et étaient enterrés les rois.
Le plus haut temple de Copan haut de 25m
Une grande colonie de "guacamayas" nom maya des aras , leur oiseau fétiche, vie en liberté sur le site.
Détail de masque maya exposé au musée de Copan.
Représentation exceptionnelle du temple du soleil découvert dans les années 1980 enterré sous la grande pyramide mais préservé des visites.
Statuette maya du musée de Copan époque entre 600 et 900 après JC.
Lors d'une visite d'une réserve privée proche de Copan  consacrée à la sauvegarde des aras d'Amérique Centrale
On ne se lasse pas de les observer et les voir de si près ...
c'est magique!
On approche aussi les toucans . Dans la jungle en Equateur on avait simplement pu les entendre.
Les rues escarpées et pavées du village de Copan Ruinas (Honduras) joliment situé au milieu des montagnes.
La place centrale du village
Numéro d'équilibriste dans les rues de Copan!
Une rue de Copan Ruinas et ses maisons coloniales.
On est un peu chez les cow boy, un cavalier Hondurien et son chapeau traditionnel
Ils ont copiés de leur ancien colonisateur l'usage intensif des serres!


 Retour au Guatemala en direction de rio Dulce et de la côte caribéenne après une petite étape intermédiaire à Quirigua, autre site maya, plus  modeste que celui de Copan , peu visité, mais remarquables pour ses plus hautes stèles sculptées du monde maya, érigées dans un beau parc au milieu de la jungle tropicale.
Nous séjournons dans un petit hôtel de ce village non touristique  dont l’activité principale est la culture de la banane. Malheureusement en prime une pluie tropicale !

Ce qu'il reste de la gare de Quirigua utilisée jusqu'au milieu du 20eme siècle pour l'exportation des bananes vers les USA par l' United Fruit Company!
Commerce important de sièges en fil de plastique! Pour nous scène d'une autre époque!
Cuisson collective de morceaux de porc en grande friture. Un peu trop gras à notre goût!
Un très beau site paisible dans la jungle et tout seul pour la visite! Même époque que Copan.
Le site maya de Quirigua réputé pour ses plus hautes stèles
Détail d'une stèle représentant un roi
Le site est au milieu de la jungle.
Sculpture zoomorphe de créatures réelles ou mythiques. Grenouilles, tortues, jaguars et serpents sont les sujets favoris.
2 heures de bus pour arriver à Rio Dulce, entre le lac Izabal, le plus grand lac du Guatemala, et le rio Dulce qui rejoint la mer. Petite ville commerçante et bruyante, traversée par de nombreux gros camions au pot d’échappement mal réglé.  Les touristes sont essentiellement de vieux « voileux » américains qui profitent d’un mouillage abrité. Les autres sont là comme nous pour descendre le rio en canots à moteur jusqu’à Livingston.
On s’en évade une nuit  pour profiter du calme au bord du lac et d’une cascade d’eau chaude à la finca Paraiso.

Rio dulce à l'extrémité du lac Izabal, le plus grand du Guatemala. Sa marina est un repère de vieux "gringos" voileux! Une ambiance particulière où l'on parle surtout anglais!
Mais quand même quelques pêcheurs locaux!
Un vieux "gringo baba cool"!
La vie dans la campagne !
Rando à pied jusqu'à la cascade d'eau chaude qui se jette dans le rio froid! On a beaucoup apprécié la baignade parmi des touristes guatémaltèques.
De sympathiques mayas des hautes terres venus se détendre à la cascade d'eaux thermales de la finca Paraiso
Dans les campagnes, l'habitat est sommaire, la vie est rude. C'est là où se concentre la pauvreté, plus de 50% de la population et les 35% d'analphabètes!
Une étape au calme au bord du lac Izabal  dans un bungalow à une heure de mini bus de Rio dulce. Pas un touriste!
La Finca Paraiso sur le lac Izabal
La descente du rio Dulce jusqu’à Livingston est de toute beauté. Nous longeons de petits villages lacustres mayas vivant de pêche et de vente d’artisanats aux touristes. Un arrêt à proximité de 2 petites îles pour admirer des centaines d’oiseaux  aquatiques dont des cormorans et de grands oiseaux blancs que les locaux appellent gachas mais qui sont des aigrettes. En arrivant sur Livingston se sont des milliers de pélicans éparpillés dans les arbres, sur l’eau ou volant à proximité du bateau.

Sur le rio dulce en allant vers Livingston, une importante colonie de pélicans.


Aigrette, gachas en espagnol.
 Livingston, à l’embouchure du Rio Dulce sur la mer des Caraïbes, accessible uniquement par bâteau, est une petite ville habitée principalement par des garifunas, descendants d’esclaves d’Afrique noire ayant fait naufrage au XVIIIeme siècle. Ils sont traditionnellement pêcheurs mais vivent de plus en plus difficilement de cette activité. Ils sont victimes de racisme et sont peu considérés par l’état guatémaltèque. En effet les boutiques de la rue commerçante principale et l’activité touristique sont monopolisées par les mayas et les ladinos (métis maya espagnol).

Séchage du poisson à Livingston
Les anges protecteurs ne le sont pas suffisamment, il faut rajouter du barbelé pour assurer sa sécurité!
A Livingston, les 2/3 de la population est garifuna, descendants d'esclaves africains naufragés sur les côtes caraïbes au XVIIeme siècle.
Une rue dans Livingston.
Lavoir public de Livingston.
Insolite! On est bien en 2015 et non pas dans les années 60. Mais c' est à  Livingston au Guatemala !
Tenue traditionnelle maya dans la région de Livingston et du rio Dulce.
L'embouchure du rio Dulce dans la mer des Caraïbes
Petite halte de 24h à la finca Tatin en pleine jungle. Notre bungalow et sa petite terrasse privée donnant sur le rio Tatin.
Sauna traditionnel maya à la finca tatin. Agréable en alternance avec la baignade dans le rio.
On ne peut pas être plus dans la jungle. Malheureusement  musique trop forte et discussion nocturne de touristes ont gâchés notre séjour à la Finca Tatin!
Brumes matinales sur notre bungalow dans les arbres à la finca Ixobel écolodge dans le département de Peten. 2 jours au calme et petite randonnée dans la forêt loin des spots touristiques.
Dans le domaine de la Finca, la Pyramide, une rude grimpette de 30mn où les mains sont indispensables! Un bon test pour le genou d'Huguette!

1 commentaire:

  1. Coucou ! Encore des photos qui me font rêver ! La photo des écoliers avec les grosses machines à écrire me rappellent mes premiers cours de dactylo au collège... mdr ! Merci de nous faire rêver à distance.
    Bonne continuation et profitez-en bien !
    Sylvie

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