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27 mars 2011

Valparaiso et Santiago: la fin de ce voyage !

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3 jours à flâner dans Valparaiso avec une météo superbe. 
De nombreuses collines qu'on appelle ici Cerro  qui forment les différents quartiers de Valparaiso. 
Des rues aux pentes dissuasives pour les cyclistes! Heureusement les vélos sont rangés!
Des escaliers, des impasses, des maisons aux façades de toles peintes de toutes les couleurs. De partout des fresques murales, des mosaïques qui recouvrent sièges,places et lampadaires, quelques maisons anciennes rappelant la colonisation espagnole.
C'est un vrai bonheur de déambuler les yeux à l'affût de tous les détails , d'avoir de partout des vues étendues magnifiques sur l'océan , la baie et le port de Valparaiso.

Nous visitons l'étonnante maison de Pablo Neruda, la Sebastiana,perchée sur le Cerro Bellavista. En plus du poète nous le découvrons collectionneur, bon vivant et plein d'humour!

Une des particularités de cette ville sont ses nombreux ascenseurs,qui sont plutôt de petits funiculaires, construits entre 1883 et 1906. 

Il en reste une dizaine en service . Il y a une mobilisation de la population pour la restauration des nombreux autres.
Une autre visite intéressante, celle du musée maritime, nous permet de mieux connaitre l'histoire des batailles navales du Chili contre le colonisateur espagnole qui ont contribué à la libération du pays au début du 19éme siècle.


Une petite frayeur dans le contexte actuel: nous évoquons avec un couple de jeunes français le tremblement de terre du Japon quand soudain tout se met à trembler dans
l'hotel. Nous apprenons qu'il s'agit d'un petit tremblement de terre de 5,7 dont l'épicentre se trouve à 80 km. Ce genre de petites secousses n'emeut plus les chiliens!


Des maisons aux tôles peintes dans le Cerro Bellavista
Siège recouvert de mosaïques dans le quartier Bellavista

Le Cerro Bellavista
Une rue du cerro Bellavista
Une des nombreuses fresques
Vue du port de Valparaiso depuis le cerro Bellavista

Une rue de Valparaiso









 
Une place dans la partie plane de la ville



Le port
 





Nous faisons une escapade d'une journée en bus dans un village de pêcheur au bord d'une côte sauvage du Pacifique ainsi qu'une Visite émouvante de l'ancienne baleineraie de ce port en activité jusque dans les années 60.
Ancien port  baleinier



C'est par 3 jours à Santiago toujours sous le soleil, que nous terminons ce voyage. Cette capitale n'offre pas grand intérêt pour son architecture mais elle est bien situé dans un cadre de collines et de hautes montagnes culminant à plus de 6000m.

Nous avons la malchance de tomber la veille de la visite officielle d'Obama. Conséquence, la ville est quadrillée de carabiniers positionnés tous les 50m  sur les avenues et places principales. Impossible d'accéder à la place de la Constitution et d'approcher le palais de la Moneda, centre historique et politique de la ville  du pays, fortement chargé en symbole suite au coup d'état de Pinochet de 1973.
Nous visitons une autre maison de Pablo Neruda exposant de nombreux objets et tableaux témoignant notamment de son attachement à la France.

Le palais de la Moneda bien gardé
Manifestation anti Obama la veille de sa visite

Nous fuyons Santiago lundi,jour de la visite d'Obama, pour une ballade dans le canyon de Maipo, à une cinquantaine de km ,offrant des vues splendides sur des volcans enneigés !  


Le Canyon de Maipo

Une dernière journée pour finaliser la préparation des bagages, récupérer nos vélos en consigne puis notre vol retour dont les premières heures par temps clair nous permet d'admirer  vue du ciel les hauts sommets enneigés de la Cordillère. 







Lors du survol de l'Atlantique nous avons une pensée émue pour Joris, infiniment petit dans cet océan, 10000 m au dessous de nous...

Ainsi se termine ce voyage. Cette première expérience de voyage au long cours en vélo nous conforte dans le fait que c'est vraiment pour nous le moyen privilégié pour découvrir le monde.


Déjà dans nos têtes un prochain voyage à vélo en Asie du Sud Est...
 

18 mars 2011

La région des lacs et des volcans (du 4 au 15/3)

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Nous découvrons une nouvelle région du Chili, la région des lacs et des volcans durant une dizaine de jours.
Nous arrivons rapidement dans la petite ville touristique de Puerto Varas au bord d'un des plus grand lac du Chili  dominé par l'impressionnant volcan Osorno .
Cette région a été peuplé dans le courant du 19 eme siècle par des émigrés allemands qui ont influencés l'architecture de cette ville.
Nous choisissons un hôtel dans une de ces anciennes demeures pleine de charme.


Notre Hotel à Puerto Varas dans une maison en bois de 1932
Le volcan Osorno, ce sont seulement des nuages!




Nous partons ensuite pour 2 nuits à une soixantaine de km à Petrohue pour être encore plus proche du volcan et profiter d'un lac plus sauvage couleur turquoise dans un site de montagne exceptionnel.
Nous avons pleinement le temps d'admirer ces paysages lors d'une traversée de ce lac en bateau .
L'Osorno vu de notre petite auberge à Petrohue

Un autre volcan vu du bateau

Le bout du lac

Le site de notre auberge

Encore l'Osorno !
Nous poursuivons notre route le long du lac jusqu'à Puerto Octay, gros village sur une colline qui domine le lac et au loin l'Osorno.
Beaucoup de demeures allemandes de la fin du 19 eme , on passe la nuit dans un vieil hotel allemand tout en bois de 1894. On se croirait dans un musée!

L'Osorno vue de Puerto Octay
Vieille demeure de Puerto Octay

L'hotel de 1894

Le salon de l'hotel à la décoration d'origine
Ancienne machine à vapeur utilisée dans la région pour les travaux agricoles




 Nous poursuivons notre chemin vers le  nord et pour éviter la panaméricaine à vélo nous prenons le bus à Osorno sur 100 km jusqu'à la ville de Los Lagos.
Nous nous retrouvons ainsi dans la région de Panguipulli, trés agricole où l'élevage des vaches laitières prédomine. Nestlé y est trés implanté.
Ici , ce ne sont pas des estancias comme en Argentine mais des Fundos en général équivalente à de grandes fermes.
La campagne est belle, beaucoup de haies , de bois de pins et d'eucalyptus.
Nous avons une fois de plus pu apprécier l'accueil d'une famille chilienne qui a acceptée que nous plantions la tente dans leur jardin et nous repartons même avec un pot de confiture de Rosa Mosqueta ( notre "gratte cul") grande spécialité de la région.
Une rue de Pangipulli petite villeau bord du lac du même nom

La campagne et ses routes bordées de mûriers sur des km!
On en a jamais vu autant, dommage que l'on ne puisse pas faire de confiture!





Nous dégustons souvent un fruit nouveau pour nous découvert au Chili: le pépino dulce (melon poire) trés juteux et délicieux


Sur la route de Conaripe encore au bord d'un autre lac, nous franchissons un nouveau cap, celui des 6000 km le long d'une route bordée d'hortensias.


Etant dans une région volcanique, il y a de nombreux termes. Les plus réputés aménagés par un célèbre architecte chilien se trouve en pleine forêt pluviale, les termes Geométricas. 17 bassins de 9 à 40 ° s'étagent sur 300 m le long d'un torrent.
Nous nous y relaxons une journée entière sous la pluie dans une ambiance trés japonaise.






Nous terminons d'explorer cette région autour du Volcan Villarica qui lui contrairement à l'Osorno fume en permanence.
Nous séjournons dans une hostéria à Villarica, l'hôtel de la colline, tenue depuis 22 ans par des américains.
On y parle anglais, l'accueil est chaleureux digne d'une maison d'hôtes, le moindre détail est soigné ,la cuisine excellente et originale, le jardin magnifiquement aménagé, tout celà à peine plus cher qu'un hôtel ordinaire.

Avant de plier les vélos, nous  partons 2 jours dans le parc national  Huerquehue à 65 km de Villarica par une piste de ripio.
Dernière nuit de camping sous la pluie et nous ne sommes pas emballés par le paysage.  Serions nous blasés!
Toujours est il que nous écourtons cette escapade pour prendre un bus de nuit qui doit nous conduire à Valparaiso distant de 800 km.
Le volcan Villarica et son panache de fumée vue de Pucon

Coucher de soleil sur le lac Villarica vu du jardin de l'hotel

L'hôtel de la colline à Villarica



Paysage entre Pucon et le parc national Huerquehue

Camping pluvieux au bord du lac Tinquilco dans la parc national Huerquehue
 
Autre vue du volcan entre Villarica et Pucon
Nos vélos bien empaquetés avant de prendre bus et avion aprés 6200 km riches en découvertes et en rencontres.