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31 mars 2015

Guatemala (3): de Tikal à l'Altiplano (du 28/02 au 29/03)



Après la quiétude de la finca Ixobel nous nous retrouvons en 2h de micro bus dans la ville animée de Flores au bord du lac Peten Itza. Nous hésitions à nous y arrêter mais cette petite ville qui occupe tout un îlot n’est pas dénuée de charme. Des maisons coloniales colorées et bien restaurées bordant des ruelles pavées et propres, une très belle lumière ! 
Une promenade en barque pour traverser un bras du lac, une petite marche vers le mirador de San Miguel qui permet d’avoir une très belle vue sur Flores, un dîner à déguster le renommé poisson blanc du lac dans un des nombreux restaurants de la ville, font de cette étape d’un jour une halte agréable.
Nous préférons néanmoins déménager le lendemain vers El Remate, bourgade tranquille à l’extrémité Est du lac, pour nous rapprocher de Tikal, le site maya le plus visité du Guatemala.
Lever à 5h pour être sur le site dès l’ouverture à 6h pour le lever du soleil. En fait le temps est couvert ! Indépendamment  de la visite des ruines, il est intéressant d’être tôt sur place pour entendre et avec un peu de chance voir oiseaux et singes hurleurs ! Nous les entendrons mais ne les verrons pas.  Autre intérêt on arrive avant les cars de touristes !

Les Mayas s’implantèrent à Tikal vers 700 avant JC mais ce n’est que vers 250 après JC que Tikal est devenue une importante cité culturelle, religieuse et marchande qui connue son apogée autour du VIeme siècle.
Nous parcourons le site de temples en temples durant 5h et faisons  une dizaine de km dans la jungle sous la chaleur.

De retour à El Remate, nous apprécions d’autant plus la baignade dans le lac émeraude en fin d’après- midi.
L'île de Flores sur le lac Peten Itza, de belles maisons coloniales bien restaurées.
Le poisson blanc du lac. Délicieux grillé!
Flores vue depuis le petit village de San Miguel.
"Dieu béni ce bus et ses passagers". On se sent donc en parfaite sécurité!
Petite rando de 2h30 dans la forêt subtropicale du biotope du Cerro Cahui à El Remate.
A El Remate on a eu de superbes coucher de soleil. On a apprécié la baignade dans ce lac aux eaux cristallines!
Le site maya de Tikal dont l'origine remonte à 700 avant JC mais qui se développa réellement qu'à partir du IVeme siècle et connu son apogée entre 600 et 900 après JC.
De nombreux coatis occupent le site. Au petit matin ils s'affairent tous à chercher leur nourriture!
Un certain nombres d'édifices à Tikal sont encore recouvert de terre et de végétation. Un des côtés du temple non dégagé...
et le côté opposé qui a été "nettoyé".
Le temple le plus haut de Tikal haut de 65m.
Le temple des masques haut de 38m
Genre de paon que l'on peut voir sur le site
Une petite étape rurale à Sayaxché sur la route de Coban pour réduire le temps de trajet en bus, 4h c’est notre grand maximum ! Ici pas le moindre touriste s’y arrête et il faut même traverser une rivière en barque pour rejoindre la ville où certains quartiers sont vraiment déshérités.
La route jusqu’à Coban est spectaculaire en montagne russe et en virage. Des mamelons karstiques boisés, des plantations de palmiers à huile, étonnant de voir du maïs poussé sur des pentes improbables. On arrive fatigué après 4h30 de trajet !
La ville est sise sur des collines et le panorama sur les montagnes alentours est magnifique.
A partir de Coban, 2 superbes excursions. L’une de 2 jours à Semuc Champey , pour certains l’un des plus beaux sites naturels du Guatemala. Une série de plusieurs bassins calcaires en cascade de couleurs vert émeraude  où la baignade est délicieuse ! Malheureusement le temps pluvieux gâche un peu le plaisir et le sol boueux et glissant rend la descente depuis le mirador très périlleuse !
L’autre excursion nous conduit sur la journée au Biotope du Quetzal, un parc naturel dans une forêt luxuriante et humide, où l’on peut voir si on a de la chance, l’oiseau emblématique du Guatemala. Et cette fois ci la chance est avec nous ! Sous la pluie nous l’observons à la jumelle perché à une vingtaine de mètres. 
La fabrication des tortillas cuites au feu de bois
A Coban visite guidée intéressante d'un jardin d'orchidées (Orquigonia).
Ce qui s'apparente à une brindille est en réalité un insecte!
Un voyage en bus parmi la "volaille"
Le relief tourmenté du Guatemala dans la région de Lanquin
A lanquin on cultive le cacao
La série de bassins aux eaux vert émeraude de Semuc Champey
C'est un bonheur de s'y baigner!
La série des bassins vue du Mirador
Un gey "unicolor azul" dans le domaine du biotope du quetzal dans la région de Coban
Une rando dans la forêt tropicale humide du biotope du quetzal
Terrain boueux et glissant, les bâtons sont bien utiles!
Le fameux quetzal, oiseau national du Guatemala, difficile à voir, nous l'avons vu! Les plumes de la queue du mâle peuvent atteindre 75 cm de long.  Celui ci était une femelle sans queue!
Vue de dos! Perché à une quinzaine de mètres au dessus du sol.
Sur une place de village un dimanche!
Une rue de Coban
Après Coban nous nous dirigeons sur l’Altiplano guatémaltèque. La route devient une piste de montagne en très mauvais état. Beaux paysages sous un ciel bleu sans nuages. De nombreuses coulées de terre sur la route dégagées grossièrement après la saison des pluies. 3 h de micro bus sont nécessaires pour atteindre enfin Uspantan à 1800 m d’altitude, petite ville de 10000 habitants  nichée sur un plateau entouré de montagnes.
Une balade d’une heure jusqu’à une colline sacrée où se déroulent  des cérémonies mayas de demande de pardon ou d’aide et de remerciement  aux ancêtres conduites par un chef de prière à la demande de la famille. C’est un genre de rite vaudou à la « sauce maya »  où les offrandes de toutes sortes et les incantations du chef de prière doivent permettre d’atteindre le résultat attendu !
Dans le centre culturel Quiché, une des 22 communautés qui constituent le monde maya au Guatemala, un groupe de danseurs hommes, répète une danse traditionnelle oubliée depuis 30 ans, la danse du Venado (cerf), en vue d’un prochain spectacle.
1h de piste épouvantable à flanc de montagne entre Coban et Uspantan
A Uspantan, une cérémonie de demande de pardon demandée par une famille à un chef de prière!
Des membres de la famille participant à cette cérémonie
On se retrouve par hasard à la répétition d'une danse ancestrale Quiché qui n'est plus exécutée depuis 30 ans. Elle sera  de nouveau présentée au public avec l'aide d'une association culturelle finlandaise.

L’étape suivante nous conduit à Nebaj. Un peu moins de 2h de trajet en micro bus dans un véhicule en mauvais état, la porte latérale ne tient qu’avec une corde ! Mais on a de la place et la route est goudronnée. On passe un col à 2600 m dans un paysage de montagnes parsemé de cultures maraîchères en terrasses. Nous traversons de nombreux villages communautaires. L’habitat est en assez bon état et il reste encore quelques maisons en pisé et toit de tuiles.
La ville n’offre pas grand intérêt, très bruyante, pas de maisons remarquables. Seule la place principale, son église et sa fresque en cours de réalisation attirent notre attention. En revanche les femmes et les jeunes filles sont toutes en costumes traditionnels, une jupe rouge, un huipil coloré tissé de couleurs et de dessins variés et les femmes âgées portent le magnifique turban enroulé aux pompons colorés. Les garçons scolarisés portent tous l’uniforme. Les gens nous disent tous bonjour avec de grands sourires !
Nous marchons dans la campagne très habitée. Les jeunes enfants participent au travail des familles ; ramassage et transport du bois, livraison des tortillas… On constate de nouveau une grande pauvreté mais quelques maisons sortent du lot et ressemblent à de petits chalets de montagne !

La coiffe traditionnelle des femmes de Nebaj qui arbore de beaux pompons colorés.
La place centrale de Nebaj dans le pays Quiché.
Une femme vêtue des habits traditionnels des son village.
Le bois est une matière première importante utilisée pour la cuisine. A la campagne le gaz n'est pas utilisé.
Des étudiantes sur la place de Nebaj dans leur uniforme scolaire couleur locale.
Des pins, des vaches, un sentier comme chez nous, on est sous les tropiques mais à 2600 m d'altitude! Lors d'une rando entre Nebaj et Aqul.
Dans un petit village maya, une église évangélique en cours de finition, construite grâce aux dons des fidèles!
A Aqul à 2500m, une hacienda créée par des italiens dans les années 30 spécialisée dans la fabrication de fromages.
Le site de Nebaj dans le triangle ixil. 1/3 des habitants Ixil furent tués ou déplacés par l'armée autour des années 1980 pendant la guerre civile.
Une vieille femme maya portant une charge de bois incroyable, une scène courante dans les hautes terres du Guatemala!
Les femmes  de Nebaj sont célèbres pour leurs tresses ornées de pompons multicolores, leurs huipiles et leurs châles aux nombreux motifs d'oiseaux et d'animaux.
Les tenues varient selon les villages. Les colons espagnols avaient attribué un motif à chaque village afin de distinguer les habitants!
Petite escale d’une nuit à Huehuetenango (Huehue) sur la route de Todos Santos Cuchumatan, pas beaucoup de charme mais un marché indien animé et une place centrale entourée d’édifices importants, la mairie et l’église néoclassique.
Perché dans les hautes terres à plus de 2300 m d’altitude, Todos Santos est un gros village typique dans un cadre de montagnes majestueux.
Les costumes traditionnels sont partout présents surtout ceux portés par les hommes, très voyants ! Pantalons rayés rouge et blanc, chemises et vestes aux rayures multicolores et épais cols tissés, petits chapeaux en paille dure ornés de rubans bleus.
Nous y sommes un samedi, jour de marché. Très tôt le matin les étals s’installent au pied du balcon de notre chambre. Après un petit tour de marché, nous partons pour la journée en randonnée avec le pique-nique, sans guide, le sentier est évident et dans cette région il n’y a pas de problème de sécurité. En général, comme souvent dans les hautes terres, il faut profiter du ciel dégagé et d’une belle lumière tôt le matin, dès le milieu de la journée, les nuages et la brume apparaissent.
De retour dans le village en fin d’après- midi, quelques hommes allongés sur les trottoirs où titubant dans la rue, cuvent leur trop plein d’alcool ! C’est un des problèmes récurrents de fin de semaine dans les villes et villages du Guatemala.
Comme beaucoup d’autres villages des hautes terres, Todos Santos a beaucoup souffert de la guerre civile des années 80, opposant l’armée à la solde des grands propriétaires terriens  au peuple indigène voulant conserver et continuer à travailler la terre de leurs ancêtres, une question de survie !

Le village est resté très pauvre, vivant principalement d’agriculture et travaillant à certaines périodes de l’année dans les grandes plantations de café, coton, sucre sur la côte pacifique. Les plus chanceux  et fortunés sont ceux qui ont pu émigrer aux USA.
Toujours de superbes bus tous personnalisés appelés "Camioneta". Ce sont des 'school bus ' en fin de vie vendus aux enchères aux USA et rapportés au Guatemala pour être remis en circulation après restauration . Ici dans les rues de Huehuetenango.
L'église néoclassique de Huehuetenango sur la place centrale.
Beaucoup de parcelles cultivées, pomme de terre, maïs, haricots... dans un relief très accidenté!
Dans les bus, au moindre arrêt des vendeurs ambulants viennent proposer leur marchandise! Ici des fruits.
Tenue traditionnelle des hommes de Todos Santos
La plupart des jeunes filles savent tisser les vêtements aux motifs du village. Cela se transmet de mère en fille.
La place principale et l'église de Todos Santos.
Le chapeau traditionnel porté aussi bien par les hommes, les femmes et les enfants.
Le site du gros bourg de Todos Santos à 2300m d'altitude
C'est samedi, jour de marché et de détente!
Le cimetière de Todos Santos
Echange sympathique avec un villageois lors d'une rando dans les montagnes au dessus de Todos Santos.
Les villageois cultivent leur pomme de terre dans les montagnes environnantes. Ici à 3200 m d'altitude!
Les montagnes autour de Todos Santos
Le lendemain c’est en camioneta que nous allons à Quetzaltenango, plus couramment appelée Xela, son nom maya.
Xela est la seconde ville du Guatemala mais reste à taille humaine avec seulement 170000 habitants.
C’est une ville agréable, fraîche car située à plus de 2300m d’altitude, dont le centre est doté d’une architecture d’inspiration allemande qui s’établirent ici après la fin de la colonisation espagnole au XIXeme siècle.
Xela doit sa relative prospérité au boom du café à la fin du XIXeme, qui fût un moment interrompue par un tremblement de terre en 1902 dû à l’éruption du volcan voisin Santa Maria qui détruisit en grande partie la ville.
Nous passons 5 jours dans cette ville, notre base pour des excursions intéressantes. Une première à la Laguna Chicabal, lac de cratère sacré où les mayas vont faire des cérémonies.  Une seconde aux eaux chaudes thermales des Fuentes Georginas, ici plus pour la détente que pour l’intérêt du site. Une troisième au mirador du volcan Santiaguito, un des 3 volcans encore en activité dans le pays.
A Xela, nous visitons également le musée des traditions mayas, animée par une femme passionnée, qui nous explique en détail la symbolique des dessins figurants sur les vêtements tous différents portés par chacune des 22 communautés mayas du pays. 
Pour quitter Todos Santos un bus "pourri" mais l'essentiel est là!
La "camioneta" se fraye difficilement un passage à travers le marché en frolant les étals parmi la foule!
La place centrale de Xela
A Xela, le passage Enriquez, architecture art nouveau de 1900!
Sans commentaires!
Le 4x4 de Juan est le bienvenu pour les 8km de piste défoncée qui nous mène à l'entrée du parc national.
La Lagune Chicabal occupe le cratère du volcan du même nom (2712m). Considérée comme le centre de la vision cosmique maya, c'est un lieu sacré où se déroulent de nombreuses cérémonies.
Des fleurs apportées en offrande lors d'une cérémonie.
Une rue du centre ville de Xela
La place centrale de Xela et sa cathédrale.
Le patio de notre hôtel, le Kiktem-ja à Xela.
Notre chambre et sa cheminée dans une des vieilles batisses de Xela. Nous sommes à 2300 m d'altitude et les nuits peuvent être froides!
Cérémonie de mariage dans un village proche de Xela
Les cultures maraîchères, choux, haricots, carottes... aux abords de Xela.
Les eaux chaudes thermales de Fuentes Georginas à 30 mn  de Xela.
Le volcan Santiaguito tout proche de Xela...
...un des 3 volcans encore en activité au Guatemala sur une trentaine. Une explosion toutes les 20 mn environ! Nous sommes sur les pentes du volcan Santa Maria aujourd'hui éteint mais dont la dernière éruption en 1902 détruisit en partie la ville de Quetzaltenango.
Architecture néo classique de Xela fin XIX eme début XXeme.
Dans les rues de Xela, beaucoup de femmes en tenue traditionnelle.
Une visite au musée du rail. Une voie électrifié entre la ville et le pacifique qui n'a fonctionné que 3 ans entre 1930 et 1933. Des inondations importantes ont détruit une partie des voies et le gouvernement de l'époque ni les suivants n'ont pas voulu les reconstruire!

dans un café lors du petit déjeuner une scène insolite, un couple qui transporte leur saint probablement avant d'aller à l'église!
" Interdit d'uriner et de jeter des ordures sous peine d'une amende de 50Q soit 7€, pas très dissuasif!
Des cireurs de chaussures, un métier très partiqué dans tout le Guatemala, attendent le client!
La place de Totonicapan, près de Xela.
Une boutique de vente de cierges utilisés pour les cérémonies mayas.
La chemise traditionnelle du coin!
Le marché de Totonicapan
Une première, des bananes oranges, on a goûté, c'est délicieux!
L'église extraordinaire de San Andres Xecul à quelques km de Xela
décoration chargée toute en saints, vignes et fleurs!
A San Andres les teinturiers font sécher les écheveaux de fil de coton sur les terrasses des habitations
Les femmes portent des coiffes traditionnelles faîtes de pompons multicolores.
L'église de Sacaja à quelques km de Xela
Sorte de courge allongée que l'on trouve dans les marchés
Nous quittons Xela pour une nouvelle étape dans le pays Quiché.  D’abord à Santa Cruz del Quiché pour visiter les ruines d’un site maya, ancienne capitale du royaume Quiché. On ne voit pas grand- chose mais c’est situé dans un beau site arboré et il y a un musée bien conçu.
Puis Chichicastenango (Chichi), célèbre dans tout le pays pour son marché dominical.  Nous y sommes tôt le samedi matin où nous logeons dans une chambre agréable donnant sur un beau jardin et une vue superbe sur les montagnes environnantes à la posada del Arco.
C’est la veille du marché mais il y a déjà de nombreux étals tout autour de la place centrale. Nous avons la chance de tomber sur le défilé d’une cofradia, confrérie religieuse traditionnelle qui vénère un saint, il y en a 14 à Chichi pour une ville de 70000 habitants !
Bien qu’étant encore à une semaine de la « Semana Santa », le soir une grande procession défile plusieurs heures dans les rues principales de la ville. De nombreux « Alfombras », tapis éphémères fait de végétaux, sont réalisés en quelques heures pour ensuite être piétinés par les porteurs de la procession.
Tôt le lendemain matin, le marché est installé. Le nombre de stands de vente de tissus, masques, objets artisanaux divers et multiples nous donne le vertige. A partir de 10 heures, les touristes débarquent en masse pour la journée des différents lieux touristiques voisins principalement d’Antigua, du lac Atitlan et de Xela. Il est temps pour nous de partir !
Nous rejoignons en micro bus puis en Camioneta  Panajachel sur les bords du lac Atitlan, puis en Lancha, petit bateau à moteur, San Pedro La Laguna où nous reprenons une semaine de cours d’espagnol.
La place de Santa Cruz de Quiché et son église
Dans un micro bus!
Régulièrement tous les 3, 4 jours contrôle de la tension!
Alignement de flipper dans une sale de jeu de Quiché
Sur la place centrale de Quiché des stands spécialisés dans la vente de pastèque
Beaucoup de vente de bois, utilisé pour la cuisine à la place du gaz!
Toute la journée des femmes fabriquent des tortillas
L'église San Tomas et la place de marché de Chichicastenango dans le pays Quiché.
Au marché de "Chichi"
Cérémonie d'une cofradias, confrérie traditionnelle religieuse, devant l'église de Chichi
Nombreuses fresques sur un des bâtiments bordant la place centrale de Chichi. Comme souvent dans ce pays la police armée veille!
La mairie "indegena' de Chichi. Seule ville du Guatemala à avoir 2 administrations, dont une exclusivement élu par la population indigena" de la ville.
Lors du mariage, les invités défilent devant la mariée pour lui remettre leur cadeau.

Même à la boucherie on voit des tissus!
Au marché, tamales, tortillas... bien protégés dans les tissus traditionnels.
Système de portage!
Plus d'une semaine avant la "semana santa", déjà une procession de plusieurs heures dans les rues de Chichi
Un exemple "d'alfombras", tapis de fleurs, de copeaux de bois colorés, aux motifs religieux variés, mais éphémères car ils sont piétinés lors du passage de la procession.
des jeunes se succèdent au portage
il y en a qui grimace sous la charge!
Un autre exemple, quelques rues de la ville en sont tapissés.
Vente de fleurs le dimanche matin à Chichi pour les offrandes
La tenue des hommes à Solola
transport public économique!
Une dernière semaine au Guatemala très studieuse. Toutes les matinées sont consacrées à nos cours individuels et personnalisés d’espagnol, et les après- midi à des visites de villages alentours et à des activités diverses en fin de journée, club de conversation, film, cours de salsa…
Nous logeons pour la semaine dans une famille « indigène » qui loue des chambres à des « étudiants » dans laquelle nous prenons également nos repas. L’occasion d’échanges multiples intéressants en espagnol d’autant plus qu’un couple « étudiant » californien de notre âge occupe aussi une des chambres.
Pour la 3eme fois depuis notre arrivée, un trajet de 3h en van jusqu’à Antigua pour notre dernière journée dans ce pays.
C’est le début des vacances des locaux pour la « Semana santa ». Les rues d’Antigua débordent de monde en cette veille des rameaux et les processions prévues. On s’y balade encore avec beaucoup de plaisir et on a droit à notre dernier coucher de soleil sur les volcans.
On se retrouve sur le bord du lac Atitlan pour notre semaine de cours d'espagnol. La San Pedro spanish school donne directement sur le lac.
A Santiago de Atitlan
La confection d'une coiffe traditionnelle à partir d'un long ruban tissé main
et voilà c'est terminé!
La tenue des hommes de Santiago
Avec nos profs!
La tenue des hommes de San Pedro
Une affiche parmi de nombreuses autres du même styles qui placarde les murs de San Pedro
La vue sur le lac et les montagnes depuis la terrasse de notre logement
Samedi à Antigua, fabrication des rameaux pour la messe et la procession du lendemain
Un dernier coucher de soleil flamboyant sur les volcans d'Antigua
Avant le départ pour l'aéroport, un coup d'oeil aux derniers préparatifs de la procession des rameaux à Antigua.
Nous quittons le Guatemala 2 mois après notre arrivée. On ne pensait pas y rester aussi longtemps mais nous sommes tombés sous le charme de ce pays et de ses habitants particulièrement chaleureux et accueillants.  Nous avons particulièrement apprécié la diversité de ses paysages le plus souvent montagneux et son climat en grande partie tempéré ainsi que la richesse de son patrimoine culturel et son héritage maya. Il est rare également de rencontrer autant de diversité sur des distances aussi courtes, le Guatemala ne faisant que le 1/5 de la superficie de la France et nous ne sommes jamais sentis en insécurité malgré sa mauvaise réputation.


Nous terminons ce voyage en Amérique Centrale par 2 semaines au Costa Rica.